L’ANAMAH appelle à un dialogue institutionnel pour résoudre les problèmes qui rongent le système judiciaire haïtien…

Jean Wilner Morin, juge instructeur, president de l'ANAMAH...

PORT-AU-PRINCE, jeudi 18 janvier 2024L’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) rend public un communiqué, appuyant une correspondance du 16 janvier sous les signatures des Conseillers Durin Junior Duret, Wando Saint-Villier et Evens Fils. Cette correspondance reproche au gouvernement une “inaction chronique face au dysfonctionnement des Tribunaux”.

L’ANAMAH réaffirme son engagement envers l’indépendance de la Magistrature et une justice haïtienne forte.

Toutefois, elle recommande instamment au Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire d’institutionnaliser un dialogue entre les Pouvoirs de l’État pour résoudre les problèmes de la justice haïtienne. Elle met en garde contre le développement des événements en lien avec la lettre ouverte du 15 janvier 2024.

L’association souligne que le dysfonctionnement de la Justice en Haïti est un problème profond et récurrent, nécessitant une approche sérieuse.

Elle exhorte à éviter toute banalisation de cette situation, appelant à des discussions sereines et constructives entre les hommes et femmes d’État, même en période de crise.

Rappelant son engagement depuis sa création pour un système judiciaire crédible, accessible à tous, et la promotion d’une réforme pénale nationale, l’ANAMAH s’engage à contribuer au renforcement du pouvoir judiciaire pour instaurer l’État de droit en Haïti.