Port-au-Prince, mardi 31 août 2021- Rappelant le combat mené par le secteur démocratique et populaire (SDP) pendant ces dernières années, André Michel dénonce le comportement de politiciens déguisés en acteurs de la société civile pour prendre le pouvoir sans ceux qui étaient dans les rues.

André Michel qui rejette l’accord du 30 août 2021, affirme que le SDP continue de travailler avec d’autres secteurs en vue de la conclusion d’un accord de sortie de crise.

‘‘Nous n’avons pas la grosse tête ni la prétention de pouvoir imposer une solution mais personne ne pourra nous faire accepter la leur non plus, arguant qu’il n’y aura aucun accord sans l’implication du secteur démocratique et populaire.’’

‘‘Où étaient-ils quand le peuple était dans la rue,’’ s’interroge André Michel qui affirme que le SDP était toujours aux côtés de la population en toute circonstance. Lorsque des militants sont arrêtés, blessés ou tués dans les manifestations de rue, nous sommes toujours là pour les assister et faire ce qui était nécessaire pour les aider,’’ rappelle M. Michel.

Il dénonce ceux qui, selon lui, ont du culot pour croire pouvoir oser imposer une solution au pays sans la participation de vrais acteurs qui se sont sacrifiés pour mobiliser le pays sur la nécessité de résoudre la crise.

André Michel affirme que le SDP entend travailler notamment avec des groupes de la société civile dont ‘‘Marchons pour la vie’’ en vue d’un accord consensuel pour résoudre la crise et éventuellement ceux qui viennent de proposer l’accord du 30 août, s’ils le souhaitent, soutient-il.

Pres de deux-cents personnalités, partis politiques, organisations de base et de la société civile ont signé lundi l’accord du 30 août proposé par la conférence citoyenne pour une solution haïtienne à la crise (CCSHC).