Tomber ou ne tombera pas, le premier ministre Ariel Henry : Terminer la revolution et mensonge de Guy Philippe…

Guy Philippe au milieu d'une bande d'individus armes...

Par  Docteur Jean Willio Patrick Chrispin,

PORT-AU-PRINCE, jeudi 15 février 2024– Sans surprise évènementielle de la conjoncture politique, le Premier Ministre Ariel Henry a passé le 7 février 2024 au pouvoir sans heurt et sans contrainte de révolution et mensonge de Guy Philippe qui a lamentablement échoué dans sa métaphysique révolutionnaire et de dénégation du temps politique de la phase insurrectionnelle de la révolution le 7 février 2024 pour destituer au pouvoir le Premier Ministre Ariel Henry et son gouvernement.

En effet, encore et toujours, sous les auspices des acteurs politiques avisés, le vivre ensemble permet et facilite le maintien et la consolidation du pouvoir de facto de Premier Ministre Ariel Henry jusqu’à l’organisation des élections générales en 2024. Le Premier Ministre Ariel Henry semble n’avoir plus rien à offrir au pays que son optimisme, intact de gestion de la sécurité et de l’organisation des élections.

Cependant, à observer et suivre Guy Philippe, l’analyse politique qui s’efforce d’y tenir une place dans la pensée haïtienne, et dans l’opinion publique que l’autoproclamé révolutionnaire Guy Philippe s’est fait lui-même désarticulé, désaxé contre révolutionnaire le 7 février 2024 pour avoir volontairement et délibérément menti au peuple haïtien et à la nation.

Terminer la Révolution de Guy Philippe, tant dans sa temporalité spécifique révolutionnaire, et dans sa temporalité politique de transformation et de changement de système.

La démarche révolutionnaire de Guy Philippe pour renverser le Premier Ministre Ariel Henry,le 7 février 2024, était une duperie de dislocation des structures institutionnelles de l’État, d’où ne pourraient sortir et accoucher d’abominables désordres de la vie politique, sociale et morale haïtienne.

Pour y remédier à la situation, nous devons vivre ensemble pour sauver Haïti.

Vivre ensemble, nous devons apprendre à vivre en frères et soeurs pour nous unir dans la concorde, dans l’harmonie, dans l’union, dans les corrélations mutuelles.

Par notre engagement  politique, civique, moral, et éthique de citoyen, nous sommes appelés à faire de Haïti une fraternité.

Comme des frères et des soeurs, fils et filles d’une même nation. Nous devons tous et toutes ensembles  travailler pour la paix et la démocratie de notre chère Haïti.

Grâce à nos ancêtres, nous sommes le peuple haïtien, nous sommes une nation indépendante, libre et autonome. Nous devons en faire montre et preuve d’une grande solidarité nationale pour juguler la crise politique haïtienne.

Nous devons tous apprendre à faire le dépassement de soi et mettre de côté nos intérêts égoïstes et personnels dans l’objectif commun d’éviter et épargner notre cher pays d’un bain de sang sans merci qui ne conduirait la nation qu’au désordre et au déluge politique qui destabiliserait davantage la société haïtienne sans y établir réellement l’état de droit et en restaurer l’autorité de l’État.

À force d’en prendre conscience citoyenne, politique, et patriotique, on finit aujourd’hui, les acteurs politiques haïtiens, pouvoir, opposition, société civile, pour le bien-être du Peuple Haïtien, par se solidariser et se rassembler, à devenir de vrais fils et de vraies filles de la patrie haïtienne pour communiquer ensemble et dialoguer entre nous haïtiens, haïtiennes pour trouver une solution haïtienne à la crise politique.

Le Premier Ministre Ariel Henry en est témoin, que nous sommes dans une Haïti où les expériences à vivre ensemble deviennent de plus en plus difficiles et rares.

À considérer l’espace de la conjoncture politique haïtienne et sa signification historique transitoire. L’on comprendra que la communauté politique haïtienne s’y perd et s’autonomise fallacieusement d’un plan politique distinct du constitutionnel et du social haïtien, et de ses régularités immanentes de droit et de raison, prétendant de bâtir une nouvelle Haïti stable,et de transformer la société haïtienne, et en s’y efforçant, ne faisant qu’y aggraver la crise politique.

Ce qui rend pour sauver Haïti, et sauvegarder les acquis et les intérêts politiques, économiques,sociaux et culturels du peuple haïtien. Nous devons inéluctablement emprunter la voie du dialogue inter-haïtien et prendre ensemble la décision politique solidaire et collective d’effectuer et d’opérer inclusivement des changements significatifs,majeurs et considérables au sein du gouvernement et de l’administration publique.

Car, nous n’apprendrons pas à vivre ensemble, en harmonie, en paix, et en tranquilité d’esprit en laissant le vide historique et l’heureuse opportunité d’assurer la protection et la sécurité des citoyens, des citoyennes afin de permettre et de faciliter l’organisation et la réalisation des élections générales crédibles,honnêtes,et indépendantes en 2024.

Nous avons besoin des hommes et des femmes pragmatiques pour concrétiser et matérialiser les objectifs du peuple haïtien.

Le peuple haïtien est un peuple résilient. Il nous faut  appliquer perspicacité politique.

Nous avons besoin des dirigeants diligents.Il nous faut des dirigeants et des leaders qui appliquent la révérence sociale.

Les dirigeants haïtiens au pouvoir, les acteurs politiques haïtiens doivent être conciliants dans l’intérêt général et global du Peuple Haïtien.

Adoptons pour idéal commun une société haïtienne démocratique et libre où tout haïtien, toute haïtienne vivrait ensemble dans la paix, dans le bonheur, dans la prospérité, dans l’abondance, dans la joie, dans le bien-être, et avec des chances égales.

Dans nos mémoires et dans nos pensées philosophiques haïtiennes, il y a le coeur du peuple haïtien, le corps de la patrie haïtienne, l’âme nationale haïtienne, le bonheur de vivre et de travailler ensemble pour une nouvelle Haïti démocratiquement stable, socialement juste,et économiquement prospère.