Les policiers libérés de force par des policiers manifestants comparaitront au moment opportun, selon leurs avocats

Logo de la police nationale d'Haiti (ONH)...

Port-au-Prince, 17 mars 2021- Les policiers Eliphète Bonfritz, Becker Beaublanc, David Zidor et Edyvenson Joseph ne sont ni des évadés ni fugitifs en cavales, selon leurs avocats qui présentent leur libération par leurs frères d’arme comme ‘’un concours de circonstances exceptionnelles, totalement indépendant de leur volonté.’’

André Michel, Jean Michel Augustin, Marc Antoine Maisonneuve, Axène Joseph et Arnel Rémy affirment dans une note d’information que les quatre policiers comparaîtront, en état de liberté, par devant qui de droit, au moment opportun, avec toutes les garanties de fait et de droit, dues à leurs statuts de policiers et de citoyens qui n’ont jamais été condamnés par la Justice de leur pays.

‘’Eliphète Bonfritz, Becker Beaublanc, David Zidor et Edyvenson Joseph, ont été arrêtés illégalement le 21 janvier 2021, à Petit-Goâve, par le délégué départemental des Nippes et un groupe de voyous, sans droit, ni qualité, rappellent les avocats.’’

Ils présentent ces policiers qui étaient détenus ‘’arbitrairement’’ au Commissariat de Delmas 33 depuis près de 2 Mois, comme des victimes de la défaillance de la Justice haïtienne et de la politisation de la Police Nationale D’Haïti, seule institution républicaine de maintien d’ordre.