Port-au-Prince, 2 mai 2021- Le directeur exécutif du réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance estime que la Cour d’Appel de Port-au-Prince devrait libérer Arnel Bélizaire et ses camarades écroués depuis plus de dix-sept (17) mois.

Jugeant illégales l’arrestation et l’incarcération de Pierre killick cémelus, Arnel Bélizaire, Fleuret Jean Pierre (Job), Joanel Paul (Babas), Esteril Makenton et Garry Philémon, M. Espérance croit que rien ne justifie qu’ils soient gardés indéfiniment en prison.

Selon lui, ce sont des prisonniers politiques qui ont été arrêtés pour leur opinion politique.

Dénonçant le dysfonctionnement et la vassalisation de la justice haïtienne, il dit déplorer que tout ait été fait par le régime en place pour que ces prisonniers n’aient pas un procès équitable afin de les laisser pourrir en prison.

Pierre Espérance déclare ne pas comprendre que ceux qui font l’objet de plaintes et d’avis de recherche pour les crimes de sang et ou crimes financiers qu’ils ont commis continuent de courir les rues en toute impunité.

Il dénonce une justice sélective qui s’intéresse seulement aux adversaires du pouvoir en place pour les persécuter politiquement. Selon le défenseur des droits humains, l’appareil judiciaire haïtien devient un instrument de persécution politique aux mains d’un pouvoir délinquant qui ne se soucie nullement du bien-être de la population.

Arnel Bélizaire et ses camarades ont été arrêtés le 29 novembre 2019 à Jacmel. Ils sont accusés de détention illégale d’arme de guerre.

Pierre killick cémelus, Arnel Bélizaire, Fleuret Jean Pierre (Job), Joanel Paul (Babas), Esteril Makenton et Garry Philémon, comparaissent demain lundi 3 mai à la Cour d’Appel de Port-au-Prince.