PORT-AU-PRINCE, mardi 23 avril 2024– Pierre Espérance exhorte à une action immédiate pour l’installation des conseillers présidentiels et à un engagement concret envers le travail. À Port-au-Prince, le mardi 23 avril 2024, il exprime sa déception face à l’inaction des membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), qui, une semaine après leur nomination, n’ont toujours pas pris les mesures nécessaires pour débuter leur mandat.

Le directeur exécutif du réseau national des droits humains (RNDDH) souligne l’urgence de la situation, déclarant : “Il n’y a plus de temps à perdre. Les conseillers présidentiels doivent entrer en fonction rapidement pour relever les défis immenses qui les attendent.”

Espérance insiste sur la nécessité pour les membres du CPT de faire preuve d’audace et de courage afin de répondre aux responsabilités cruciales qui leur incombent. Il souligne la détresse actuelle du pays, déchiré par la division sociale, avec des institutions paralysées et sous l’emprise de groupes terroristes qui imposent leur loi à une population désespérée.

Face à cette crise, il est impératif de restaurer l’autorité de l’État, de renforcer les forces de sécurité publiques et de mettre un terme aux activités des gangs armés. Si les conseillers présidentiels ne sont pas en mesure de prendre en charge la direction du pays et de proposer des solutions concrètes aux problèmes urgents de la population, ils doivent céder leur place.

Selon lui, les conseillers devraient prendre les dispositions pour assurer leur entrée en fonction dans les 24 à 48 heures, insistant sur l’urgence de la situation générale du pays, marquée notamment par une escalade de la violence et l’aggravation de la crise humanitaire.

Un conseiller présidentiel, Leslie Voltaire accompagné d’un expert en matière de sécurité, l’ex-colonel, Himmler Rébu pour évaluer la situation au Palais National.