OHDLP indigné du ‘‘silence absolu’’ du Gouvernement d’Ariel Henry sur le saccage et la prise d’otage du Tribunal de Première Instance de Port au prince…

Izo, chef du gang 5 Secondes de Village de Dieu...

PORT-AU-PRINCE, lundi 20 juin 2022– L’Observatoire Haïtien pour le Droit et la Liberté de la Presse (OHDLP) se dit ‘‘indigné et choqué après l’attaque perpétrée au Palais de Justice de la Capitale haïtienne par des bandits armés qui occupent les lieux depuis vendredi 10 juin 2022.’’

L’OHDLP estime qu’« Haïti est devenue vraiment une République bannière où la juridiction  de la capitale du Pays est vandalisée et occupée par des petits gangs armés au chevet des Gangs oligarques Politiques et économiques qui ont  accaparé la richesse haïtienne et appauvri le trésor public avec la complicité de certains pays occidentaux, au détriment de la masse populaire qui croupit dans la misère noire ».

Soulignant que des dossiers judiciaires trainent sur la cour du palais de justice, L’OHDLP déclare ‘‘observer que la Justice haïtienne n’existe plus et les justiciables ne savent pas à quel saint se vouer pour trouver justice.’’

L’OHDLP informe avoir appris qu’après le cambriolage de Palais de Justice de Port au Prince vendredi dernier, l’OHDLP a appris que les matériels de bureau sont vendus dans les périmètres de champs de Mars.

Selon cette organisation, le cambriolage de la plus grande juridiction judiciaire de Port au Prince n’est pas innocent par rapport au regard de certains dossiers en cours de traitement au TPI, dont les affaires relatives à l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moïse, de Me  Dorval, de Juge Jean Serge Joseph, du substitut Gérald et d’autres Avocats, du père Gérard Jean Juste, du Père Symoly Joseph, des deux coup d’État contre l’ancien président Jean Bertrand Aristide, a l’assassinat des Journalistes Jean Léopold Dominique entre autres.

L’OHDLP appelle au renforcement de la présence policière devant les tribunaux dans les juridictions de la Croix-des-Bouquets, de {Port-au-Prince et de Pétion-Ville.

L’organisation appelle a la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur ce qui s’est passé au TPI de Port-au-Prince.