Le gouvernement de facto publie l’arrêté de nomination des membres du haut conseil de transition (HCT) dans le journal officiel de la République, Le Moniteur…

Calixte Fleuridor, Pdt de la FPH, membre du HCT, Mirlande Manigat, Pdte d'honneur du RDNP, membre du HCT et Laurent Saint-Cyr, Entrepreneur, membre du HCT...

PORT-AU-PRINCE, le 18 janvier 2023– L’arrêté nommant le Haut Conseil de la Transition (HCT), créé par le ‘‘Consensus National pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes du 21 décembre 2022’’, a été publié mardi 17 janvier 2022 dans le journal officiel de la république, Le Moniteur.

Le HCT est composé de trois (3) membres Laurent Saint-Cyr, Calixte Fleuridor et Mirlande Hypolite Manigat, désignés respectivement par les secteurs Économique, le secteur social et le secteur Politique.

L’arrêté précise que ‘‘l’État met à la disposition du HCT les moyens nécessaires à l’exercice de ses attributions prévues par le Consensus National pour une Transition Inclusive et des Élections Transparentes du 21 décembre 2022.’’

‘‘Les membres du HCT ne sont ni en droit ni en fait ordonnateurs ou comptables de deniers publics. De ce fait, à la fin de leur prestation pendant la transition, leurs biens ne seront, en aucun cas, grevés d’une hypothèque légale et ils ne sont pas assujettis à l’obtention de la décharge’’, selon l’arrêté.

L’arrêté précise que le HCT est appelé à ‘‘œuvrer en étroite collaboration avec le Gouvernement et qu’il a pour attributions de s’assurer de la crédibilité et de l’intégrité des élections en participant au choix des membres du Conseil Électoral Provisoire et en organisant des évaluations d’étape assorties de recommandations pour la performance du processus électoral.’’

Le CTC doit ‘‘choisir le Comité d’experts en charge de la ‘‘révision’’ de la Constitution, coordonner un dialogue politique de haut niveau afin d’élargir la base du consensus entre les principaux acteurs politiques, sociaux et économiques du pays, sur la base d’un programme de (I) sécurité, (II) de réforme politique, constitutionnelle et électorale, (III) de bonne gouvernance et (iv) de mesures économiques et sociales.’’

Il doit ‘‘coopérer avec le Premier Ministre et le Conseil des Ministres pour définir une feuille de route comportant des étapes et des délais précis et mettre en œuvre un plan d’action stratégique pour la période de transition.’’

Il est appelé à ‘‘participer à la’’ reconstitution de la Cour de Cassation et participer aux remaniements ministériels, aux changements dans les hautes directions de l’Administration publique et aux réformes dans la diplomatie haïtienne et inspirer et s’assurer des réformes économiques, notamment en matière de recettes de l’État, de politiques fiscale et monétaire.’’

Le CTC doit également ‘‘veiller à la mise en place et à l’exécution d’un plan global de sécurité publique  et identifier et proposer des réformes en matière de droits humains et de renforcement de l’État de droit entre autres.’’