Le Bureau de l’ancien Premier Ministre Claude Joseph réfute les accusations du juge d’instruction dans l’affaire de l’assassinat de Jovenel Moïse…

Dr. Claude Joseph, Ex-premier ministre interimaire de fait...

PORT-AU-PRINCE, vendredi 23 février 2024-Le Bureau de l’ancien Premier Ministre intérimaire haïtien, Claude Joseph, a publié aujourd’hui un communiqué de presse en réponse à l’ordonnance de clôture datée du 25 janvier 2024, émise par le juge en charge de l’enquête sur l’assassinat du Président Jovenel Moïse.

Dans ce communiqué, le bureau exprime son profond étonnement face aux conclusions du juge d’instruction, qu’il qualifie d’« insolites » et de « bancales ».

Selon le communiqué, l’ordonnance semble offrir une « récompense politique » au dictateur Ariel Henry pour avoir entravé toute tentative d’enquête impartiale et internationale sur l’assassinat de Moïse. Le bureau conteste fermement les accusations portées contre Claude Joseph, dénonçant une tentative de manipulation de la justice pour innocenter Henry et persécuter ses opposants politiques.

Le cœur de la contestation réside dans l’accusation de complicité d’assassinat portée contre Claude Joseph. Le bureau affirme qu’il n’y a aucune preuve tangible reliant l’ancien Premier Ministre aux auteurs du crime, soulignant que Claude Joseph a plutôt pris ses responsabilités pour maintenir la stabilité du pays après l’assassinat abject de Moïse.

De plus, le communiqué souligne l’absence d’éléments probants dans l’ordonnance qui pourraient étayer cette accusation. Aucun lien direct n’a été établi entre Claude Joseph et les principaux suspects de l’assassinat, Christian Emmanuel Sanon et Joseph Félix Badio. De même, aucune communication entre Claude Joseph et les “coupables” présumés n’a été trouvée dans les rapports officiels émis par les autorités haïtiennes et américaines.

Le bureau de Claude Joseph affirme que les motivations politiques derrière ces accusations sont évidentes. Dans un contexte de transition politique tumultueuse et de répression croissante contre les opposants au gouvernement, l’ordonnance semble être un outil de persécution politique visant à neutraliser les adversaires du pouvoir dictatorial d’Ariel Henry.