PORT-AU-PRINCE, lundi 8 août 2022– Le président du dernier tiers du Sénat, Joseph Lambert s’est dit choqué par l’assassinat brutal de l’ancien sénateur du Sud et directeur général de l’entreprise publique de promotion des logements sociaux (EPPLS), Yvon Buissereth par des bandits armés a Laboule 12, un quartier de Pétion-Ville, sous contrôle du chef de gang dénommé ‘‘Ti Makak.’’

Lambert a estimé qu’avec l’assassinat de Buissereth les bandits qui semblent avoir carte blanche pour opérer impunément, ont franchi la dernière limite.

Le parlementaire a souligné que, comme toujours, les plus hautes autorises placées pour résoudre le problème de l’insécurité et des gangs armés, vont se contenter de ‘‘déplorer et de condamner’’ ce qui s’est passé et cela s’arrête là.

Selon Joseph Lambert, « Il ne suffit pas de condamner l’assassinat brutal de l’ancien sénateur Yvon Buissereth. Il faut agir pour freiner le train de l’insécurité »

« Je ne veux plus déplorer ni condamner. Il faut des actes concrets pour mettre fin aux activités des bandes criminelles dans le pays », a déclaré Lambert.

Le président du Sénat a cependant déploré l’attitude du peuple souverain qui, a-t-il souligne, encaisse tout sans mot dire.