Haïti/Economie: Le budget de la République pour l’exercice 2019/2020 est chiffré à 198 milliards 700 millions de gourdes.

Par Jacques Kolo,

Port-au-Prince, le 6 juin 2020- (RHInews)- Le budget général de l’exercice fiscal 2019/2020 est chiffré à 198 milliards 700 millions de gourdes, à moins de quatre mois de la fin de l’exercice fiscal en cours.

Sur ce total, 139 milliards 360 millions de gourdes sont allouées aux crédits de fonctionnement et seulement 59 milliards 340 millions aux crédits d’investissement, selon le document rendu public le 3 juin 2020.

Celui du service de la dette se chiffre à 20 milliards 064 millions 366 mille et 777 gourdes.

Le pouvoir éxécutif obtient la plus grosse part avec 188 milliards 337 millions 410 mille et 484 gourdes, soit 94,8%. Le secteur economique n’en gagne que 46 milliards 704 millions 859 mille et 221 gourdes, soit 23,5%.

En terme de ventilation, le Ministère des Travaux Publics Transport et Communication obtient une part substantielle du budget avec 26 milliards 049 millions 940 mille et 982 gourdes, soit 13,1%, suivi des Ministères de la Santé Publique avec 21 milliards 658 millions 861 mille et 276 gourdes, soit 10, 9% et de l’Education Nationale 18 milliards 601 millions 855 mille et 443 gourdes, soit 9,4%

Les Ministères de la Justice avec 13 milliards 536 millions 626 mille et 916 gourdes, soit 6,8%, de l’Economie et des Finances avec 8 milliards 625 millions, 373 mille et 506 gourdes, soit 4,3%.

Quant au Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural, il n’en récolte que 6 milliards 763 millions 285 mille et 767 gourdes, soit 3,4%.

La Primature dispose d’une enveloppe de 2 milliards 058 millions 903 mille et 153 gourdes soit 1,0%. La Présidence avec 1 milliard 807 millions 126 mille et 745 gourdes  soit 0,9%.

L’Université reçoit une faible part du budget, soit moins que la Présidence. Elle se chiffre à 1 milliard 276 millions, 310 mille et 065 gourdes, soit 0,6%.

Les conditions d’équilibre du budget 2019/2020 sont assurées par les recettes fiscales et non fiscales, les dons, les emprunts et les dispositions relatives au financement des charges publiques, lit-on dans le document budgétaire.