Des organisations et personnalités de la société civile plaident pour une autorité transitoire et le rétablissement des institutions de l’Etat de droit

Palais National/ image d'illustration

Port-au-Prince, mardi 13 juillet 2021- Selon ces organisations et personnalités, déjà plongé dans une crise institutionnelle profonde depuis des années (dysfonctionnent du Parlement le 13 janvier 2020 et de la Justice…), le pays est sans président et premier ministre depuis l’assassinat de Jovenel Moïse.

Ils estiment ‘’qu’il y a urgence pour les acteurs politico-institutionnels et la société civile de trouver un consensus afin de doter le pays d’une autorité transitoire pour rétablir les institutions et secourir la population en proie à la pauvreté, à la misère, aux kidnappings, aux massacres.’’

Dans un communiqué de presse, le CARDH, le COSHARCO, Nou Vle Viv,  Secteur Sante Haïtien, INIBAZ, GRREUDI, le cinéaste Arnold Antonin, et Me Robinson Pierre-Louis, affirment que la rhétorique ‘’solution haïtienne à la crise,’’ prônée par plus d’un, doit être une réalité, arguant que la population n’en peut plus.’’

Les signataires estiment que ‘’la résolution prise par les dix (10) sénateurs, soutenue par des partis et regroupements politiques, est une étape importante dans la recherche d’une solution consensuelle pour combler le vide causé par l’assassinat du président de fait, Jovenel Moïse et établir l’agenda de la transition.’’

Ils disent encourager les autres institutions et personnalités de la société civile, incluant les acteurs politiques, à poursuivre unanimement la concertation, dans le dépassement de soi et dans à la sagesse, pour sortir le pays de cet imbroglio.

Condamnant l’assassinat de Jovenel Moïse survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier en sa résidence à Pèlerin 5, les signataires souhaitent que justice soit faite.