S’achemine t-on vers un Exécutif bicéphale issu de l’accord de Montana pour assurer la transition démocratique le 7 février prochain?

Brian A, Nichols, Secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'hémisphère occidental ...

Par Jacques Kolo,

Port-au-Prince,  13 janvier 2021 –(RHInews)–  Le temps presse pour les protagonistes de la crise haitienne, à l’approche du 7 février 2022 qui marque théoriquement le début d’un nouveau quinquennat présidentiel.

 Des partis et regroupements politiques incluant des membres de la société civile progressiste à travers l’accord  de Montana s’activent à trouver un “compromis historique” susceptible de combler le vide politique qui se profile à l’horizon, le 7 février 2022 .

Des élections pour élire notamment un président de la république n’ont pu avoir lieu.

 Le gouvernement américain, en dépit des critiques dont il est l’objet dans la gestion de la crise haitienne, enjoint les acteurs politiques locaux à trouver un consensus  pour la bonne gouvernance du pays.

 “Encouragé par les efforts du Groupe Montana à approcher d’autres acteurs  haitiens, nous souhaiterions voir tous les haitiens se mettre d’accord sur la voie à suivre pour l’avancement d’Haiti en 2022 et au delà”, écrit dans un tweet ce jeudi 13 janvier 2022 Brian A. Nichols, Sous-Secrétaire américain.

 Ce dernier a déjà visité Haiti le 30 septembre 2021, dans le cadre d’une mission conjointe sur Haiti.

 Par ailleurs, le Chargé d’affaires américain à Port-au-Prince Kennet Merten a rencontré successivement les  5 novembre et 21 décembre 2021 des membres du bureau de suivi de l’Accord de Montana qui oeuvrent pour une solution viable à la crise haitienne.

 Sa dernière rencontre qui remontait au 21 décembre 2021 survient après qu’un Conseil National de Transition  (CNT) eût été mis en place, dans le cadre de l’Accord de Montana en date du 30 août 2021.

 Cette structure est appellée à choisir le prochain président provisoire de la république, le Premier ministre et les membres de son cabinet, dans le cadre d’une transition démocratique.

 L’accord de Montana a reçu le plein soutien politique du diplomate américain Daniel Lewis Foote qui fût un ancien envoyé spécial de l’Administration de Joe Biden dans la crise haitienne.

 Toujours très remonté contre le Premier ministre de facto Dr. Ariel Henry, Daniel Lewis Foote a démissionné en septembre 2021 pour ses désaccords avec l’ambassade américaine en Haiti, a t-il expliqué.